Avertissement relatif à l’exercice professionnel
Si vous prévoyez d’appliquer des techniques de bien-être dans un contexte professionnel, vous assumez la responsabilité entière de votre utilisation, et vous devez vous conformer aux lois en vigueur dans votre pays d’exercice. Ces directives s’appliquent spécifiquement à la France. Si vous pratiquez dans un autre pays, il est important de vous informer auprès des autorités compétentes de ce pays.
L’exercice illégal de la médecine
Définition : « Le délit d’exercice illégal de la médecine est prévu et réprimé par les articles L4161-1 à L4161-6 du Code de la santé publique. Il est constitué dès lors qu’une personne pose un diagnostic ou traite une maladie, habituellement ou par direction suivie, sans avoir le diplôme requis pour être médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme. Il est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Il y a aussi exercice illégal quand le praticien (médecin ou dentiste) n’est pas inscrit au tableau départemental de l’Ordre, ou quand il en a été radié. Les médecins peuvent également être condamnés pour l’incitation ou la complicité à l’exercice illégal. »
A moins que vous ne soyez médecin, vous n’avez donc pas le droit de :
- Réaliser un diagnostic,
- Traiter, soigner une maladie,
- Etablir une prescription,
- Modifier ou arrêter un traitement médical.
Une activité de bien-être ne se substitue en aucun cas à un traitement médical.
Une personne souffrant d’une pathologie quelconque doit impérativement consulter un Médecin pour savoir si son état de santé est compatible avec une activité de bien-être. La précaution idéale est d’obtenir l’accord écrit du Médecin avant toute intervention de bien-être. Car l’accord oral du Médecin ne fait pas preuve.
La terminologie
Les termes que vous utilisez sont importants et doivent refléter la réalité de votre activité de bien-être. Les termes réservés au domaine médical sont donc à proscrire, comme par exemple (liste non exhaustive) :
- Diagnostic, traiter, traitement, soigner, soins, guérir, guérison, thérapie, thérapeute, psychothérapie, patient, consultations
Dans une activité de bien-être, vous pourrez utiliser des termes tels que :
- Accompagner/Accompagnement
- Séances/Client
- Bien-être/Relaxation/Détente
Le titre
Rappelons qu’il est interdit d’utiliser les titres suivants sans posséder les diplômes requis (liste non exhaustive) :
- Psychothérapeute
- Psychologue
- Psychiatre
- Psychanalyste
- Médecin
- Docteur
Il est fortement recommandé d’éviter d’utiliser des titres incluant le terme “thérapeute”, qui est associé au domaine médical et implique un traitement visant à guérir une maladie. De même, l’utilisation des titres “Sophrologue” et “Masseur Bien-Être” est découragée, et il est préférable d’opter pour “Praticien en Sophrologie” et “Praticien en Massages Bien-Être”. Il est conseillé de se présenter comme “Praticien” ou “Conseiller” en fonction des techniques utilisées, telles que l’aromathérapie, la phytothérapie, l’hypnose, etc.
Concernant l’aromathérapie ou la phytothérapie
Le praticien ou conseiller en aromathérapie ou phytothérapie se limite à prodiguer des conseils. Il est strictement interdit de créer ou de distribuer une synergie d’huiles essentielles sans autorisation de mise sur le marché, car cela constitue une violation des lois pharmaceutiques. De même, la préparation et la vente de compléments alimentaires ou de mélanges de plantes sèches ou fraîches en vrac sont interdites. Le Conseiller en Phytothérapie fournit des conseils non médicaux et ne prescrit pas de posologie. Il peut recommander à la personne de créer elle-même la synergie, en fournissant des instructions d’utilisation et des précautions à prendre.
concernant le massage bien-être
On utilise le terme “Praticien en Massages Bien-être”. Ce praticien effectue des massages conformément aux indications appropriées, en tenant compte des conditions d’exercice et en évitant les contre-indications. Il est impératif de demander systématiquement un avis médical avant de commencer une séance. Il est strictement interdit de pratiquer des massages sur une personne malade, blessée ou présentant une pathologie.
Concernant la sophrologie
Le rôle du Praticien en Sophrologie est celui d’un accompagnateur, apportant un soutien à la personne reçue, sans pratiquer de soins au sens médical. La Sophrologie vise à favoriser le bien-être et l’amélioration de l’état général. Dans de nombreux cas, le Praticien en Sophrologie collabore avec l’accord du médecin traitant. Il est strictement interdit au Praticien en Sophrologie de proposer un accompagnement si le médecin ou toute autorité médicale s’y oppose. Il ne doit en aucun cas se substituer au corps médical ou pharmaceutique, ni prescrire ou modifier un traitement médical établi par un médecin ou un pharmacien. Un accompagnement en Sophrologie se déroule généralement sur plusieurs séances. À tout moment, la personne accompagnée a le droit de mettre fin à son suivi. Le Praticien en Sophrologie ne peut en aucun cas contraindre la personne à poursuivre l’accompagnement.
Concernant les fleurs de Bach
Le Praticien en Fleurs de Bach offre des conseils et ne fournit ni diagnostic médical ni diagnostic psychologique. De la même manière, il n’est pas habilité à prescrire des médicaments ou à émettre des ordonnances. Il lui est interdit d’appliquer des Fleurs de Bach unitaires ou des mélanges sur la personne consultante. Il ne peut en aucun cas se substituer aux professionnels de la santé, ni effectuer des actes médicaux, ni recommander l’arrêt ou la modification d’un traitement prescrit par un médecin ou un pharmacien.
Les Fleurs de Bach ne sont pas considérées comme des médicaments ou des traitements médicaux et ne sont donc pas des moyens de guérison. Le praticien n’est pas autorisé à fabriquer, vendre ou distribuer ses propres Fleurs de Bach sans une autorisation de mise sur le marché, car cela contreviendrait aux lois pharmaceutiques en vigueur.
Concernant la gemmothérapie
Le Praticien en Gemmothérapie fournit des conseils et ne propose ni diagnostic médical ni psychologique. Il ne peut pas prescrire de médicaments ni émettre d’ordonnances. Il lui est interdit d’appliquer des produits de Gemmothérapie sur les personnes qui le consultent. En aucun cas, il ne peut se substituer aux professionnels de la santé, ni réaliser des actes médicaux, ni recommander l’arrêt ou la modification d’un traitement prescrit par un médecin ou un pharmacien. Les produits de Gemmothérapie ne sont pas considérés comme des médicaments ou des traitements médicaux et ne sont donc pas des moyens de guérison. Le praticien n’est pas autorisé à fabriquer, vendre ou distribuer ses propres produits de Gemmothérapie sans une autorisation de mise sur le marché, car cela serait contraire à la réglementation pharmaceutique en vigueur.
Concernant la lithothérapie
Le Praticien en Lithothérapie s’abstient de poser des diagnostics médicaux ou psychologiques. Il est strictement interdit pour lui de se substituer aux professionnels de la santé : il ne pratique donc pas de procédures médicales et ne recommande pas de changer ou d’arrêter un traitement prescrit par un médecin ou un pharmacien. Pendant une séance de Lithothérapie, le praticien choisit et applique une combinaison de pierres qu’il estime appropriée. Il peut également suggérer le port de certaines pierres pour un usage régulier ou ponctuel en dehors des séances. Il est important de noter que l’utilisation des pierres se limite à un usage externe : la consommation d’élixirs minéraux ou d’eaux de pierres fines est strictement déconseillée.
Les informations fournies sur cette page ne couvrent pas tous les aspects. Si vous prévoyez de pratiquer votre métier de manière professionnelle, il est de votre responsabilité de vous informer et de vous conformer aux lois en vigueur dans votre pays d’exercice, afin d’assurer que votre activité respecte les réglementations en place.